L’histoire de la paroisse St Julien de Gaïx a été liée à celle de la seigneurie de Gaïx. Cette paroisse comprenait les communes Valdurenque et de Lagarrigue, les deux métairies du Siala et des Roques situées sur la commune de Castres.

Elle desservait aussi les hameaux de la Pouzencarié (commune et paroisse d’Augmontel) et de Ramounoy (Caucalières).

Les habitants de Valdurenque, faisant parti de la paroisse de St Julien de Gaïx obtinrent en 1820 de l’évêque de MONTPELLIER leur séparation.

Seuls les habitants du domaine de Gaïx restèrent paroisse de St Julien de Gaïx. La séparation ne devint définitive qu’en 1857.

Cependant en 1820, ils bâtirent une chapelle provisoire et établirent un premier projet de construction en vue d’édifier une église avec sont presbytère dans la gorge du Pesquié. Le devis s’élevait à la somme de 10.000 Francs. Si l’on voulait joindre une habitation pour le carillonneur, composée de deux chambres et d’un bûcher, il fallait ajouter 1.500 F.

Un autre projet fut fait le 7 juillet 1820 pour construire l’église sur un patus  de Valdurenque, mais c’est en 1835 que Monsieur  Joseph BARTHES, maire, fut chargé de la construction d’une église à Valdurenque.

A cet effet, quarante sept habitants ont promis de verser une contribution de 1.708 Francs par acte notarié, en date du 15 mars 1835,  et le 11 juillet 1841, par un autre acte notarié, six personnes se sont engagées également à verser 265 F. C’est le conseil municipal qui devait vérifier les comptes.

L’église fut enfin construite en  1851 sur un terrain fourni par le Maire. Une vingtaine  de personnes recueillirent des dons particuliers mais  ces dons n’atteignaient que la moitié de la dépense. Ils furent obligés de s’engager personnellement vis à vis des ouvriers.

Enfin l’église fut terminée par leurs soins. Elle fut livrée au culte après avoir été agréée par l’archevêque, et depuis 1857, elle est rédigée en succursale. St Louis d’Anjou fut chois comme Saint Patron de la paroisse.

En 1872,  l’église n’était pas assez grande pour le nombre de ces fidèles.  La population à l’époque était de 398 habitants.  Les travaux  d’agrandissement représentant 1822 francs, c’est le conseil paroissial et le conseil général  qui s’engagèrent financièrement.

En août 1930, la foudre tomba sur le toit qui  brûla et la flèche s’effondra sur les cloches. Le clocher fut réparer par les artisans du village mais fut diminué de 4 mètres en hauteur. La dépense fut couverte par un emprunt sur 4 ans. Les cloches furent refondues grâce à une souscription auprès des paroissiens. Une seconde fois, le 5 août 1969, la foudre tomba sur le  clocher, mais les dégâts furent peu importants.